Quand faut-il trader gros sur les actions ?

Cette question, tous les traders se la posent pourtant la réponse est simple et clair…

Dans mon précédent articles je vous expliquais les 3 raisons pour lesquelles il est bien plus intéressant d’être acheteur d’actions plutot que vendeur à découvert :
 Les 3 raisons pour lesquelles vous devez trader uniquement les hausses des actions

Maintenant vous allez découvrir  :

  1. Pourquoi il ne faut pas etre constamment actif en bourse
  2. Pourquoi il ne faut être agressif qu’à de rares occasions.

 

Pour illustrer mes propos

une étude des phases haussières

des indices

John Boik est l’auteur d’une étude recensant les avancées majeures sur l’indice Dow Jones Industrial Average 30. Les postulats lui ayant permit de définir chaque grande tendance haussière sont :

  • Une avancée des prix d’au minimum 3 mois
  • Une avancée des prix d’au minimum  40%
  • Des corrections n’excédant pas les 15% pendant ces phases d’avancées

Cette étude empirique met en avant le fait que les avancées majeures sont rares puisqu’elles ne se produisent que 33% du temps. Le gain moyen de ces avancées est de 76% pour une moyenne de 14 mois. Ainsi depuis plus d’un siècle, nous constatons qu’il y eu 35 opportunités réelles pour les portefeuilles Long Only (uniquement haussier).

La plupart des investisseurs pensent que s’ils ne sont pas sur les marchés, ils sont en train de louper des opportunités de faire de l’argent.

Cette étude révèle exactement l’inverse. Presque 70% du temps, le portefeuille action d’un investisseur long only  aurait dû être cash depuis 115 ans. Pour enfoncer le clou, cette étude a été réalisée sur une période de marché séculaire majoritairement haussière.

 

Tradez gros seulement 1/3 du temps !

C’est bien ce que révèle cette étude. Biensur on parle ici des larges mouvements des bourses et non de stock picking (momentum ou trading de news). Mais l’idée est d’etre très actif uniquement pendant les grandes marrées et d’y réaliser un maximum de performance.

Etre cash pendant des semaines ou des mois n’est pas un manque de courage, bien au contraire. C’est l’assurance d’avoir suffisamment de ressources financières et émotionnelles pour risquer gros au bon moment. Très peu d’actions, même parmi les « values », résistent à la locomotive d’un marché baissier.
Cédric Froment

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