L’article:
Dernièrement, Nicolas avec qui je travaille, m’a annoncé qu’il se lançait dans un grand projet, qui lui tenait à cœur depuis longtemps.
2020 serait l’année où il commencerait à construire son avion.
« Oui oui Cédric, un vrai… où on peut monter dedans, voler avec, et voyager à quatre à travers la France et l’Europe… »
« Ok… il est devenu fou » je me suis dit.
« Et te crasher avec aussi? » j’ai répondu (un peu inévitablement je crois…).
J’ai complété: « Bon, j’espère que tu le feras bien voler avant, et qu’il y aura des parachutes ».
Du coup, Nico a rigolé, et m’a écrit cet article, pour me faire une sorte de clin d’œil.
Car si je vais voler avec lui, certes je vais vivre une expérience nouvelle… mais je souhaite avant tout revoir ma famille après!
Dans ma tête, mon point de sécurité s’est matérialisé par un seul objet: un parachute.
Voici ce que m’a envoyé Nico (il y a 2 études):
ETUDE 1 – Le saut AVEC vs SANS parachute
« Etude randomisée: l’utilisation du parachute pour prévenir la mort et les traumatismes lors du saut d’un aéronef. Essai contrôlé aléatoire »
92 passagers d’avion se sont vu proposer de participer à cette étude, et 23 ont accepté de sauter d’un avion.
Deux groupes ont été faits:
- un normal avec un parachute
- et un témoin sans parachute, avec juste un sac à dos vide de même poids.
Le résumé de l’étude est ici:
Conclusion de l’étude : Sauter d’un avion SANS parachute n’est pas plus dangereux qu’AVEC un parachute
Le parachute réduit de 0% les blessures par rapport aux passagers qui sautent sans parachute… (etude ici)
Quand c’est trop gros, c’est qu’il y a un truc…
Pour mieux comprendre, il faut voir une photo illustrative de l’étude, prise pendant un des sauts de l’avion.
Nous voyons effectivement un sujet qui saute bien d’un avion, ici avec parachute.
Après coup, on se dit que c’est digne d’un poisson d’Avril.
L’avion est au sol, le saut se fait à 60 centimètres de hauteur…
Pourtant cette étude a parfaitement joué son rôle.
En cherchant bien, on peut TOUJOURS trouver une information qui prouve un truc pourtant impossible.
Et dans l’ère de la FAKE NEWS, ce genre de situation est partout !
ETUDE 2 – Des avions criblés de balles qui survivent (1942)
Ce même problème de trouver la bonne information s’est posé en 1942 en Angleterre, pendant que le conflit avec l’Allemagne faisait rage.
Les sous-marins nazis coulaient tout ce qui naviguait et ravitaillait l’Angleterre.
La seule possibilité de survie était de maintenir la suprématie aérienne.
Mais ce n’était vraiment pas gagné.
Un jeune ingénieur aéronautique de la Royal Air Force venait de recevoir un rapport inquiétant.
50% des bombardiers ne rentraient plus après chaque mission.
Il fallait identifier et trouver une solution: améliorer rapidement les avions pour sauver les pilotes, et la guerre.
Alors il se mit à chercher l’information source qui sauverait ces pilotes.
Et il la trouva.
Les avions qui rentraient recevaient en moyenne des impacts sur ces zones là:
C’était l’information clé, mais comment l’exploiter?
« Le blindage… il faut blinder les avions » lui dirent ses collègues.
Mais un avion complètement blindé ne décollera jamais, le blindage c’est très lourd.
Comment faire voler un tank ?
Hé oui, un engin blindé de partout, ça ne s’appelle plus un avion…
Il y eu une première hypothèse logique: en blindant seulement les principaux endroits touchés, l’avion décollerai, et serait plus résistant.
Donc le bureau d’étude préconisa rapidement cette solution ci-dessous, le blindage étant sur les zones vertes:
Et ce fut une véritable … catastrophe!
Les avions blindés rentraient encore moins nombreux que les avions qui n’avaient pas encore été blindés.
« Pourquoi? » se dit-il.
Parce que l’information source avait été mal interprétée.
Bien que plus résistants aux impacts, les avions étaient devenus plus lourds, moins rapides, moins manœuvrants et avaient du coup encaissé encore plus de tirs…
80% du temps, nous regardons au MAUVAIS ENDROIT
Le jeune ingénieur repris tout à zéro.
Il se dit: « Effectivement, il y a des trous dans les avions qui rentrent… mais ils volent encore, et ils reviennent ! »
Ils peuvent donc encaisser des impacts sur ces endroits là, et voler quand même.
La solution à ce problème aurait été d’avoir un avion « crashé » sous la main pour l’étudier, pour comprendre où il a été touché, et trouver ses faiblesses.
Mais un avion crashé, ça ne rentre pas à la base.
Pourtant, l’information source était là, sous ses yeux, avec la répartition des impacts de tirs.
D’un coup, il comprit où était la solution, et comment interpréter l’information.
Il fallait regarder l’endroit où les avions survivants… n’avaient justement pas été touchés.
Si ces zones étaient intactes sur l’avion, l’avion rentrait.
Ces zones intactes étaient là où il fallait regarder.
Car quand elles étaient touchées, l’impact était vraisemblablement fatal, car aucun des avions rentrés n’était touché sur ces points.
Quand les trous dans les avions survivants indiquaient en fait de NE PAS rajouter de blindage, l’absence de trou indiquait où EN RAJOUTER !
Ci-dessus la modification qui sauva les pilotes: les bonnes zones à blinder.
Le biais du survivant: être attiré au mauvais endroit par ce qui brille.
Le biais du survivant expliqué simplement, c’est:
- créer un raisonnement en concentrant toute notre attention sur un individu qui a réussi quelque chose…
- … tout en omettant les raisons de l’échec des autres.
On obtient une seule partie de la vérité, et du coup, le raisonnement n’est jamais bon.
Le biais du survivant nous pousse donc à occulter les données invisibles, pour ne conserver que celles que l’on voit.
C’est en se concentrant sur la partie immergée de l’iceberg que l’on en apprend le plus sur la partie visible.
En bourse, 95% des spéculateurs font ces 2 erreurs.
- Erreur de l’étude n°1: Sauter sans parachute en pensant qu’on va survivre.
Certains investisseurs passent leur vie entière à la recherche du Graal en bourse.
La fameuse stratégie qui leur assurera des performances époustouflantes chaque année, et cela avec un taux de réussite de plus de 90%.
Cela revient à sauter d’un avion sans parachute parcequ’on a lu une étude dont rien ne marche en condition de vol réel.
- Erreur de l’étude n°2: Analyser les gagnants du loto en bourse.
En analysant les parcours des boursicoteurs qui ont enregistré à un moment donné un résultat hors norme, on cherche à les imiter.
On fait l’erreur de ne pas analyser tous les autres qui ont suivi la même approche mais qui ont vidé leur compte de bourse.
On est exactement dans l’erreur du biais du survivant. On crée un raisonnement et une stratégie boursière en ne se focalisant que sur les succès de certains et en omettant les raisons des échecs des autres.
Dans l’ère de la FAKE NEWS – Récupérez la bonne information, c’est la clé de tout.
Cela fait plus de 15 ans que je spécule et que j’investis en bourse.
A mes débuts, il était très compliqué de trouver des informations (bonnes ou mauvaises) car internet n’était pas ce qu’il est aujourd’hui.
J’ai donc du confronter toutes mes idées aux marchés financiers.
Cette pratique, au jour le jour, m’a permis de créer un écosystème boursier solide.
Nous sommes maintenant entrés dans une ère où nous sommes submergés par une orgie d’informations.
Faites une recherche google et vous trouverez TOUT et son contraire !
Le problème c’est comment se forger une opinion quand on nous propose un déluge d’informations contradictoires?
Certains vous disent qu’il faut faire du day trading sur le forex, d’autres vous disent de fuir ce piège.
Certains ne jurent que par l’investissement dans les actions à dividendes, d’autres vous mettent en garde du risque réel de cette approche.
Cette ère de la fake news nous fait passer, au mieux, pour une girouette… et au pire nous paralyse et nous empêche d’investir en bourse.
Ne perdez plus temps, accédez à un écosystème boursier solide
Il y a 4 ans j’ai commencé à enseigné ma méthode dans LSL – Le Spéculateur Libre (qui est mon école de bourse sur 1 an).
Cette méthode est la synthèse de plus de 15 années de trading, en ne gardant que ce qui marche en spéculation et investissement.
Cette méthode a formé de nombreux élèves (4 sessions, et plusieurs centaines de témoignages).
Aujourd’hui, je fais évoluer son format sur un encadrement plus dense et efficient en 4 mois.
Cette version s’appelle de mon école de bourse se nomme le Fast Track.
Fast Track, c’est:
- la bonne information, chaque élément de la méthode est supporté par des études statistiques éprouvées (pas comme celle du parachute…)
- l’information rapide, le programme est compacté pour être opérationnel en moins de 4 mois
- l’information dirigée: Cela fait 4 ans que j’enseigne et que j’améliore mon enseignement. Vous êtes donc accompagné et encadré par mes soins, cela afin de vous rendre rentable le plus rapidement possible.
Tempête boursière et confinement
En ce moment, c’est la tempête en bourse et de nombreuses opportunités vont bientôt être à notre portée.
C’est aussi un des seuls moments de votre vie où vous serez invité chez vous à attendre.
C’est pour cette raison que j’ai ré-ouvert les inscriptions au Fast Track pendant cette période hors du commun que nous affrontons au niveau planétaire.
Je reçois chaque jour des dizaines de mails de personnes qui veulent profiter de ce temps là pour se lancer en bourse.
Mais honnêtement, laisser filer un oisillon sorti du nid dans la tempête, c’est du suicide.
Je vous invite donc à prendre connaissance du programme Fast Track avant qu’il ne referme ses portes.
Voler de ses propres ailes, encadré et en dehors de la tempête, c’est avoir la carte, la direction et le parachute pour réussir ses objectifs en bourse.
Dans 4 mois, vous pourrez raconter à vos collègues votre indigestion de séries Netflix pendant le coronavirus…
…ou vous pourrez raconter comment vous avez mis en place un portefeuille boursier à la meilleure période juste après une crise.
Cédric
10 Commentaires
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bonjour
je souhaite savoir si vous pouvez me conseiller une plateforme pour acheter des actionscordialement Sam
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Bonjour, On a une offre négociée pour nos élèves chez prorealtime pour le CTO, interactive brokers, degiro sont aussi des possibilités . Pour un PEA toutes banques en ligne, si besoin de parrainage chez boursorama ou fortuneo ou binck vous pouvez nous contacter sur le support
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Bonjour Cédric,
Quelle quantité de travail journalier ou hebdomadaire faut-il prévoir pour suivre le Fast Track et bien l’assimiler?
Merci,
Laurent-
Bonjour Laurent,
1 mois de cours est délivré chaque mois, tu t’organises ensuite comme tu veux. Les cours sont acquis à vie.
Ce n’est qu’une estimation, mais faut compter 3h par semaine environ
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Excellentes illustrations du biais du survivant, et des ravages qu’il peut induire, ou , à l’inverse, de tout le potentiel qu’on peut tirer à s’en affranchir. Merci pour le partage. Thierry
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C’est amusant, car j’ai moi aussi un voisin qui construit son avion en bois dans son garage !!! il est déjà bien avancé
si cela vous intéresse je peux vous mettre en contact.
Je ne rate pas une vidéo de toi Cédric, mais je n’ai pas encore les moyens de commencer ! Je rêve d’une formation accessible permettant aux débutants de gagner leurs premiers gains et on paye la formation quand on commence à gagner. Ce serait révolutionnaire ca !!!
bonne journée
Marilyne -
bonjour monsieur froment , merci de vos conseils et de votre enseignement psychologique en vidéo gratuit de ce jour vis à vis des marchés financiers. dommage que les prix de vos formations soient trop chères pour moi. merci aussi à votre équipe pour le dévouement à mon égard lorsque j’envoie des mails. vous êtes invité chez moi gratuitement quand vous le voulez mais appelez-moi avant de venir ou envoyez moi un mail pour me prévenir.
cordialement
pierre garcia-
Bonjour Pierre,
Merci beaucoup, c’est très touchant.
Hésitez pas a nous préciser votre région ( sur le support si vous voulez ) au cas ou Cédric passe par la.
Au plaisir
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Super article. Je connaissais l’étude 2 mais pas la 1 qui est géniale et criante de vérité face à l’orgie d’informations non vérifiées à laquelle nous faisons face.
Etant élève LSL, je ne peux que recommander la formation que Cédric et la Team proposent via le Fast Track.
C’est maintenant ou jamais 😉-
Merci beaucoup Thomas. Les marchés seront la que ce soit maintenant ou dans 5 ans, mais il est clair que plus on commence tôt et encore plus après un krach, plus on se met dans des bonnes conditions pour débuter
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