En juillet 1994, le « Financial world magazine » avait publié un article » Wall Street’s Top Players ». Sur la couverture de ce mensuel figurait Georges Soros en train de jouer aux échecs. Notre trader de légende George Soros avait enregistré une année à 1.1 milliard de $ de plus values ! Cet article listait par ordre de sommes gagnés sur les marchés, les 100 meilleurs traders de l’année 1993. Et accessoirement comment ils s’y étaient pris.
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Sans surprise Soros était en 1ere position.
Puis Julian Robertson en 2nd place avec 500 million $ ; et parmi les plus connu Bruce Kovner en 5ème place avec 200 million, et Henry Kravis avec 56 million, etc..
Ce petit classement remettait les pendules à l’heure quand à savoir quels étaient les plus gros traders de la terre.
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Une grande surprise sur cette liste
Jerry Parker de Chesapeake Capital avait enregistré un gain de 35 million $. Cet homme n’avait pas encore atteint la quarantaine et expliquait qu’il avait été formé par Richard Denis pour etre une Turtle !
Jerry Parker était la seule Tortue à figurer sur ce classement. Cela s’explique principalement par le niveau élevé des encours qu’il gérait : bien plus important que ses camarades. Du coup les niveaux de plus values allaient en conséquence.
Ce trader s’était installé très loin de la fourmilière de Wall Street. Il tradait paisiblement un énorme fond en Virginie.
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Qui se cache derrière la Turtle Jerry Parker
Jerry parker commenca sa carriere de trader en 1983 lorsqu’il fut accepté dans le programme des Turtles à Chicago. En 1988, à la fin de cette formation, il décida de poursuivre sa carrière en créant Chesapeake. Ce fond est géré sur les mêmes principes que les règles enseignées aux Turtles :
– Diversification du portefeuille sur des actifs décorrélés parmi 90 marchés mondiaux (café, or, indices boursiers, bonds du trésors allemands, etc..)
– Long / Short
– Suivi de tendance
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2 choses à retenir
Cette petite histoire à 2 choses de surprenantes. La 1ere c’est qu’un parfait novice a réussi à se placer dans le plus important des classements annuel. Bel exploit !
La 2eme c’est qu’il trade très loin de l’effervescence de Wall Street. Il trade ses règles et n’a pas besoin d’etre au contact des pros pour battre le marché, bien au contraire…
Cédric Froment