Cette phrase sort de la bouche d’un des plus médiatisé des traders du XX ème siècle : Richard Denis. Pour ceux qui ne savent pas d’où sort ce trader, ou du moins pourquoi il est si connu aujourd’hui, c’est parce qu’il est à l’origine de l’histoire des Turtles.
Cet homme s’est opposé à un de ses amis dans un pari qui stipulait « on ne nait pas trader, mais que l’on devient trader ».
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C’est donc l’histoire d’un petit groupe d’étudiants
La plus part d’entre eux ne venaient pas de Wall Street et n’avaient aucune expérience du trading. Et pourtant ils ont été entrainé et sont devenus des traders millionnaires. La grande particularité de cette aventure c’est que ces apprentis traders n’avaient subi aucun lavage de cerveau dut à une éducation financière académique. Certains étaient de simples vendeurs…et du jour au lendemain ont leur a confié des millions entre les mains. Ils se sont retrouvés à négocier des indices, des obligations, des devises, du pétrole, en fait une bonne douzaine de marchés !
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Cette aventure a bousculé le petit monde trop conventionnel de Wall Street
Imaginez toute une classe sociale axée sur la norme du prestige, du réseau social et de l’éducation…autant dire qu‘il n’y a aucune place pour des d’outsiders. Et pourtant l’histoire des tortues a mis en lumière le fait que, faire parti de cette sphère n’était pas une obligation pour battre le marché. Et bien pire encore…
Comme le disait le légendaire investisseur Benjamin Graham, les analystes et les gérants de fonds ne peuvent pas battre le marché puisqu’ils sont, d’une manière significative, LE MARCHE. A coté de cela on peut parler de la communauté académique qui ne jure que par l’efficience des marchés, celle-ci impliquant qu’il n’y a aucun moyen de battre la bourse.
Pour faire de l’argent en battant le marché, il ne faut pas suivre cette communauté. Il faut sortir des sentiers battus, il faut penser comme seul un outsider pourrait le faire… c’est de là que commence l’histoire des tortues.
Cédric Froment