Le point sur le Bitcoin & le Super Cycle boursier des indices US

Ce sujet est issu de la vidéo  » Bitcoin, le grand krach ? (+ le supercycle de 20ans des bourses) » et a été adapté à l’écrit par Nicolas et Farid, de ma Team Success.

Aujourd’hui, nous abordons deux sujets chauds : le point sur le Bitcoin et le super-cycle US.

1/ Le Bitcoin :

Je reçois souvent les questions : Est-ce que le support du BTC peut casser ? Que se passera-t-il s’il cassait ? Serait-ce la fin des cryptos ?

Un peu de rationnel : le support est toujours d’actualité, et à ce jour, il n’est pas cassé.

Le Stop Loss (SL), qui peut être mental et non physique (utilisez une alerte chez votre broker) permet justement un peu de souplesse avec un bon MM (par exemple 2% sur le trade autorisé).

Pour rappel, avec un Stop Physique (SP) chez votre échangeur, vous avez de forte probabilités de vous le faire exécuter sans même que cela soit visible, car le marché des cryptos n’est pas un marché régulé et il y a de fortes manipulations.

Comme mentionné dans la vidéo précédente, la base 1 est dessinée, et nous voyons la construction d’une base 1 bis se faire.

Très probablement, nous pourrions assister à une consolidation avant une cassure par le haut vers un nouveau cycle haussier.

 

 

Ce sera à ce moment, après la première consolidation, après l’impulsion qui nous sort du triangle, que nous pourrons avoir un signal d’achat pour le nouveau cycle de hausse.

Ici, c’est un peu expérimental de « tester » avec un petit trade.

 

Mais, imaginons cependant le scénario inverse : le support casse !

Serait ce la fin du BTC ?

Sur une approche chartiste, observons le graphe en vue logarithmique pour qu’il ne soit pas « écrasé ».

Nous observons que le BTC évolue dans un canal haussier depuis 2013. Le potentiel de baisse sur le support inférieur du canal peut être important jusqu’aux 2000$ sans pour autant que cela remette en cause avant de rebondit vers 35000 ou 55000 !

 

Le marché des cryptos reste un marché très émotif et donc volatil.

-63% de baisse pour aller chercher un niveau de support vers 2400 points serait dans ce sens entendable.

C’est pour cela que mettre un stop mental puis physique est possible.

Mais aujourd’hui, tant que le support tient, nous pouvons nous considérer toujours dans un cycle de hausse.

 

2/ Le super cycle US :

Pourquoi seuls les visionnaires peuvent survivre au marché ?

La bourse est cyclique, peu importe l’unité de temps sur laquelle vous regardez un graphique, vous observerez toujours des vagues de hausse et de baisse.

 

« Nous ne sommes ni des médiums ni des prophètes »

 

Tout comme un surfeur, si on regarde les premières vagues ou nos premiers essais, nous pouvons être parasité par des ressentis négatifs.

Si notre vision est à court terme, nous allons être impacté par les premières vagues, alors que si on regarde l’océan au loin et qu’on maintien une vision à 100 vagues, alors nous savons que tôt ou tard nous pourrons surfer une magnifique qui nous emmènera très loin, nous procurant ainsi une gratitude et une confiance qui rendra le doute des premières vagues comme insignifiant.

 

Nous pouvons retranscrire cette expérience du surfeur avec la bourse. Être visionnaire c’est conserver une méthodologie en ayant une vue à long terme. Cela peut se traduire sur les graphiques au travers les différentes unités de temps sur lesquelles nous allons faire nos analyses.

 

Un graphique en 1h ou même en journalier fait ressortir toute la nervosité du marché.

C’est pour cette raison que certains prédicateurs de mauvais augure nous annoncent tous les ans la fin du monde et un krach boursier.

Alors qu’avec une analyse a moyen long terme sur un graphique en hebdo, mensuel ou annuel, nous montre que cette nervosité n’est que de petites vagues à court terme non représentatives de la tendance long terme.

Et le super cycle US ?

Les indices sont câblés pour monter sur le long terme. Il s’agit d’une pondération des plus grandes entreprises du pays. Le sp500 par exemple est représenté par les 500 plus grandes sociétés US.

Ces dernières doivent répondre à différents critères et les moins performantes sont remplacées par des entreprises plus représentatives du dynamisme de l’économie Américaine.

Prenons maintenant un graphique en UT «  Annuel ».

On peut observer que la tendance est clairement haussière sur le long terme et directionnelle. On peut mettre en avant différentes phases de marché :

_ Entre 1980 et 2000, grand marché haussier :

_ Entre 2000 et 2010, nous avons eu 2 crises majeures :

1ère crise en 2000 : Eclatement bulle des technologies

2ème crise en 2008 : Crise des subprimes

Sur un graphique annuel, cela ne représente qu’un range, une temporisation de marché dans une grande tendance haussière.

♦ Depuis 2012-2013 nous sommes entrés de nouveau dans un nouveau cycle de hausse. Ces derniers durent en moyenne entre 15 et 20 ans.

A chaque consolidation, pause, temporisation de marché, on entend tout le monde crier à la fin du monde, mais le visionnaire lui garde en perspective une vision à long terme et ne succombe pas à ces sentiments exacerbés. Il comprend alors que le marché a simplement besoin de respirer après avoir surfé une bonne vague.

A l’égard de ce super cycle US, nous pouvons considérer que nous sommes encore au début d’un nouveau cycle de hausse.

 

Alors… que faut-il conclure ?

Nous avons un avantage certain à jouer la hausse des marchés car 70% du temps, ils sont justement orientés à la hausse.

Les baisses quant à elles se font en général beaucoup plus rapidement que les hausses et peuvent durer plusieurs trimestres avant de repartir dans la tendance haussière long terme.

Les gourous profiteront de toutes ces phases de nervosité ou d’euphorie des marchés pour vous faire peur, car la peur fait vendre du papier, beaucoup plus que les bonnes nouvelles.

Il faut toujours contextualiser ces mauvaises nouvelles court terme dans la perspective de la croissance économique long terme.

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