Alerte: « le plus grand krach boursier de l’histoire est pour maintenant »

Si vous écoutez un peu les médias financiers, vous avez dû entendre plusieurs fois cette prévision catastrophiste.

Dans la sphère financière, les intervenants les plus connus pour leur côté pessimiste sont Pierre Jovanovic, Olivier Delamarche, Charles Sannat, Martin Prescot et il y en a d’autres.

Leurs analyses sont souvent justes, pertinentes et rationnelles. Mais le problème c’est que les marchés financiers répondent à une logique émotionnelle qui n’a rien à voir avec la rationalité.

Bien entendu, une crise est un évènement normal qui a pour but de purger les excès des cycles de prospérité. Sachant que les marchés financiers sont 10% du temps en baisse, le fait d’annoncer le plus grand krach boursier de l’histoire en permanence c’est se tromper 90% du temps.

C’est un peu comme une horloge cassée… elle continuera toujours d’indiquer correctement l’heure 2 fois par jour.

Si vous pensez prévoir l’avenir et la date de la prochaine crise économique, n’investissez pas en bourse.

Le mindset des meilleurs investisseurs n’est JAMAIS reflété par leur propos public.

Lorsque Marc Faber est interviewé sur CNBC, ils adorent adopter un ton catastrophiste avec des grosses punchlines du type « l’or peut doubler sous 12 mois » ou « les bourses européennes vont connaitre la pire crise financière de toute l’histoire de l’humanité ».

Il sait que les médias sont friands de ça, car ça fait de l’audimat. Et il utilise très largement ce levier de communication pour être régulièrement interviewé par les plus grands médias financiers du monde.

Mais son mindset d’investisseur n’a rien à voir. Il ne gère pas son fonds sur des punchlines ou des prévisions.
Qu’il ait un avis positif ou négatif sur l’économie, l’or, l’immobilier ou les obligations… il conservera toujours une proportion identique de 20% d’immo, 20% d’or, 20% d’action, 20% d’obligation et 20% de cash dans son portefeuille boursier. Ce genre de pondération permet d’affronter tous les cycles de marché en limitant la volatilité du portefeuille et en générant régulièrement des rendements.

Car Marc Faber sait qu’il ne peut anticiper le futur. Et c’est le mindset des grands investisseurs dont les médias ne parlent jamais.
Les médias aiment le sensationnel, car les nouvelles catastrophiques font bien plus d’audimat que les nouvelles positives. C’est triste, mais c’est la réalité.

Ne tombez jamais dans le piège de l’anticipation.

Bon visionnage – Cédric Froment

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